Contribution La Griffe Paris

Rubrique Métaphysique

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Pouvez- vous croire encore, pouvez- vous croire en Dieu, en une religion ? Ce petit livre de 240 pages tente de répondre à ces interrogations. Il a été conseillé par le journal « Les Échos ». Étonnant non !  Maintenant la croyance a changé de camp !

C’est en la bourse qu’il faut croire pour notre avenir, c’est la nouvelle eschatologie sans aucun doute …

Eh bien ce qui intéresse notre auteur, c’est la démarche du croire. Inquiet de la déchristianisation du monde occidental, Camille Riquier, professeur à la Faculté de philosophie et ancien vice-recteur à l’Institut catholique de Paris, pose cette question car il estime que nous ne savons plus croire.

En fait, nous connaissons déjà en grande partie toutes ces problématiques qui taraudent les Francs-Maçons que nous sommes. De ce côté, là pas de nouveauté véritable.

Nous savions déjà que Montaigne n’était pas un croyant tout à fait dans la norme de son temps, que Pascal lui-même se posait pas mal de questions, que Nietzsche a proclamé la mort de Dieu et que Sartre lui a emboité le pas.

Oui Camille Riquier le rappelle, c’est avec la Réforme que ces sujets ont ouvert le chemin vers la critique du croire.

Son étude n’est pas exhaustive car limitée dans le temps (rien sur le croire antique ou médiéval), cela demeure néanmoins tout à fait passionnant.

Aujourd’hui nous constatons que désormais la crédulité est partout, les vérités traditionnelles sont toutes remises en cause, l’incroyant ou plus exactement l’agnostique moderne redevient crédule par les médias auxquels il s’adresse, en qui il donne sa confiance immédiate sans aucun esprit critique.

Mais une fois posée cette approche, que nous propose véritablement l’auteur ? Que faire ?

Refaire la Renaissance, rapprocher la Science de la religion, de la spiritualité. Peut -être ?

Et s’il nous venait de nouveaux mystiques ? Pourquoi pas, l’avenir n’est écrit nulle part.

Finalement la meilleure foi n’est-elle pas celle du charbonnier de jadis :

« Je crois ce que l’Eglise croit et l’Eglise croit ce que je crois ».

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