LES IMPOSTEURS DE LA PHILO
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Métaphysique
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲△△
Rapport avec le rite ▲▲△△△
Henri de Monvallier, certifié de lettres modernes et agrégé de philosophie, Nicolas Rousseau, agrégé de philosophie s’en prennent aux grandes figures médiatiques que sont Raphaël Enthoven, Charles Pépin, Raphaël Glucksmann et d’autres.
Tous ces charmants fils de bonne famille des beaux quartiers parisiens qui viennent expliquer au « peuple » ce qui est bon ou pas pour eux, tout en fantasmant un « pauvre idéal » plein de vertus, alors que les riches sont des « salauds ». Bien évidemment ces charmants « fils à papa » font partie de la « belle » gauche caviar, « faites ce que je dis, pas ce que je fais ! ». C’est à celui qui sera le « plus » de gauche, à l’extrême… du ridicule, porte-étendard de la liberté, mais qui censure autrui, car eux ils savent qu’ils sont du bon côté.
Cela ne les empêche pourtant pas de poser pour des magazines à la façon de jeunes entrepreneurs ou de jeunes coqs prétentieux et de pérorer dans les beaux quartiers parisiens où ils achètent leurs appartements et d’où ils méprisent la populace.
Parlant des ouvriers comme notre cher Jean-Paul (Sartre), mais, comme lui, il est hors de questions de fréquenter la plèbe, le pauvre n’est qu’un concept essentialisé.
Le problème ne se limite pas à cela, ce sont des imposteurs, des gens qui sont assez malins pour faire croire que ce sont des penseurs alors qu’ils n’en sont pas.
Enthoven est un recycleur, Pépin est très superficiel et, disons maladroit pour ne pas être plus méchant, Glucksmann est équipé d’un seul neurone à vision binaire que l’auteur place entre François Hollande, BHL et le père biologique : « un enfant du vide » sur le plan intellectuel. Vincent Cespedes dont les auteurs disent avec raison que ses livres « ne sont pas faits pour être lus, mais pour être achetés. » Des Youtubeurs vendeurs de pubs et d’instant de cerveaux disponibles, etc.
Comment accorder du crédit à ses canailles ? Le constat est alarmant, le livre violent et remarquablement intelligent se mue en thermomètre de l’intelligentsia médiatique de notre pays… Le diagnostic : une fièvre froide et sournoise.
J’ai bien peur qu’il n’y ait pas de vaccin efficace contre cette pandémie.